La délégation de danseurs autochtones a permis de comprendre la relation entre le tourisme et les efforts de réconciliation
Xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh), Vancouver, C.-B. – l’Association touristique autochtone du Canada (ATAC) a appuyé l’Assemblée des Premières Nations (APN) en terminant la rencontre historique d’une semaine avec le pape François, le chef de l’Église catholique, par une puissante démonstration de danse et un message fort au sujet du rôle du tourisme et de la réconciliation.
Le spectacle a été réalisé dans le but de montrer au monde entier la force, la résilience et la fierté des peuples autochtones. Il a également donné un aperçu de la culture et des expériences touristiques auxquelles les sympathisants pouvaient participer pour mieux comprendre l’impact des pensionnats et soutenir les efforts de décolonisation.
« Notre délégation de danseurs veut montrer au monde que notre culture est vivante et prospère », a déclaré Keith Henry, président-directeur général de l’ATAC. » « Voilà ce que le tourisme autochtone a toujours représenté pour moi. En aidant le monde à saisir le sens du processus de réconciliation pour nos communautés, à comprendre comment le soutien aux entreprises autochtones du Canada fait véritablement la différence et en offrant aux peuples autochtones une tribune pour présenter fièrement leur culture et raconter leur histoire, nous pourrons œuvrer à la construction d’un avenir meilleur pour tous les peuples. »
L’ATAC avait préparé une programmation fondée sur la vision du Chef national des Dénés, Gérald Antoine, porteur du dossier de cette mission pour l’APN. La programmation, inspirée des notions de la famille, de la connexion, de la résistance, de la force, de la survie et de la célébration définies par M. Antoine, a démontré la résilience et la diversité des cultures autochtones d’un océan à l’autre.
Grâce à la revitalisation culturelle, l’ATAC continue à appuyer et à commercialiser un certain nombre d’entreprises touristiques autochtones établies sur les sites d’anciens pensionnats au Canada. Un exemple est le St. Eugene Golf Resort Casino, propriété autochtone, qui a transformé un ancien site de pensionnat en une attraction culturelle haute en couleur. Aujourd’hui, le St. Eugene Resort intègre les récits des pensionnats dans sa programmation, afin de sensibiliser les visiteurs à l’histoire complexe et à la résilience constante des peuples autochtones.
« Nous invitons les visiteurs d’ici et d’ailleurs à comprendre les horreurs vécues par les peuples autochtones du Canada pendant les quatre derniers siècles, particulièrement du début des années 1800 à 1996. Nous espérons que les visiteurs, en écoutant les survivants et en faisant l’expérience de ces sites, apporteront leur soutien à nos efforts de décolonisation et feront entendre la voix des Autochtones », a déclaré M. Henry.
L’APN a fait appel au pape François cette semaine pour que l’Église catholique romaine reconnaisse son rôle dans les violences spirituelles, culturelles, émotionnelles, physiques et sexuelles subies par les enfants des Premières Nations, Inuits et Métis dans les pensionnats administrés par l’Église catholique au Canada.
« Le travail difficile et douloureux que l’APN a accompli pour cette visite fut déterminant, et l’ATAC continuera à soutenir l’APN et à renforcer la sensibilisation du public à la réconciliation nécessaire à la suite de préjudices historiques », a déclaré M. Henry.
Pour obtenir de plus amples informations ou pour en savoir plus sur les expériences autochtones au Canada qui appuient les efforts de réconciliation, visitez le site DestinationAutochtone.ca/